Grumph pas glop.

La neige que tant attendue avant Noël a commencé à tomber le lendemain de mon départ, le 20 décembre. C’était très frustrant, mais j’ai pris mon mal en patience en pensant à toute la blancheur qui m’attendrait à mon retour.

Et finalement… la neige qui tombait jusqu’à mon retour a cessé de tomber le lendemain de mon retour. Et maintenant elle a presque tout fondu. Ogala !

Maintenant, j’ai rendez-vous à Västerås lundi prochain pour rendre le fruit d’un mois d’efforts, et j’ai toujours des problèmes avec. Un week-end de foutu d’avance. Grumph pas glop.

Hier, soirée chez Kemel. Il m’a expliqué comment le dynamisme et le sens de l’initiative sont les clefs de survie de tout commercial, même en situation de crise. Il n’arrête pas de faire des allusions au directeur du lycée de Norrtälje qu’il veut virer parce que “celui-là ne fait rien et lui coûte de l’argent”, et je ne peux m’empêcher de transposer. Inconfortable au possible.

Hella est adorable. Conversation avec elle pour savoir si l’art est un trait de la nature humaine, ou si c’est simplement un moyen de communiquer remplaçable. Elle avait déjà gagné le débat dans le passé en montrant qu’un artiste crée par besoin d’utiliser son corps, et par pour ce qu’apporte son oeuvre aux autres. Là encore, elle a gagné en montrant que l’illustration par la matière peut convoyer une signification hors de la portée d’autres moyens de communication, en d’autres termes que c’est peut-être “un moyen de communiquer” mais qu’il est nécessaire à l’élévation de l’humanité.

Débat d’autant plus intéressant que ni l’un ni l’autre ne sommes anglophones d’origine, ce qui nous a contraint à parler par périphrases - les nuances passaient difficilement, mais sont passées quand même, preuve qu’il n’est pas nécessaire d’être précis pour décrire des idées abstraites, pour peu qu’on y consacre suffisamment d’efforts.

Kemel m’a dit que la meilleure façon d’apprendre la langue serait d’avoir un suédois chez moi. C’est un bon conseil, mais je ne le savais pas si familier. ;)