Voyage, voyage - Dance Valley 2005

Ce week-end, j’étais à Dance Valley 2005.

Un voyage organisé un peu « à l’arrache » avec des gens bien la semaine dernière.

Cinq heures de voiture pour y aller.

De l’eau à l’arrivée. Beaucoup. Qui tombe du ciel, mouille le corps et surtout le sol. Le festival est en plein air, dans un champ. L’eau mouille la terre en-dessous de l’herbe et provoque l’apparition d’une boue qui ne nous a pas quitté de tout le week-end.

Mais c’était le seul point négatif.

L’accueil était excellent. Cet événement qui reçut beaucoup de visiteurs est pour moi un modèle d’organisation exemplaire.

Et puis après, visite d’Amsterdam. La ville pleine de canaux et de « coffee shops. »

Bon, peut-être qu’il faudrait que je mette un peu d’ordre dans ces idées.

Donc.

L’idée générale est que je suis parti avec trois autres gens bien en voiture vendredi matin pour aller à Spaarnwoude, un quartier de Valsen, à côté de Amsterdam. Pour assister à l’édition 2005 du festival de musique électronique appelé Dance Valley.

Dance Valley, c’est bien : mangez-en.

Première agréable surprise : des panneaux sont installés le long de l’autoroute quand on entre dans la région de Velsen, pour indiquer la route à suivre aux gens qui veulent aller à Dance Valley.

Deuxième agréable surprise : une fois l’autoroute quittée, la petite route dans la verdure qui mène au site est bordée de barrières qui empêchent l’automobiliste de tourner dans les voies qui détournent de la route intéressante. Aux endroits où les barrières sont écartées pour donner accès à une voie secondaire, des gens du personnel organisateur sont postés pour renseigner les conducteurs.

Troisième agréable surprise : une foultitude de personnel organisateur guide chaque voiture dans le parking pour aligner les rangées et préparer les files de sortie.

Quatrième agréable surprise : le personnel organisateur distribue des ponchos en plastique à l’entrée du site pour se protéger de la pluie qui tombe déjà.

C’est heureux, parce que c’est le moment où il faut faire la queue pour l’entrée principale, et que attendre sous la pluie avec un gros sac à dos, un duvet dans la main gauche et une tente dans la main droite, c’est pas confortable.

Cinquième agréable surprise : le personnel organisateur fouille les visiteurs à l’entrée, pour éliminer les stocks trop importants (visibles) de drogues et confisquer toute forme d’alcool.

Sixième agréable surprise : l’enregistrement des billets est séparé de la fouille de l’entrée, pour limiter le désordre.

C’est là que j’ai eu mon premier cadeau : un joli bracelet bleu plastifié qui indique que je suis visiteur de trois jours sur le site.

C’était le moment de planter notre tente. Il suffisait pour cela de trouver un emplacement libre sur un champ réservé au camping sur le site, et de se déclarer occupant du territoire aux voisins.

Septième agréable surprise : les gens sont civilisés. Polis, gentils, et inspirant suffisamment confiance pour ne pas ressentir le besoin de protéger les effets personnels stockés dans la tente. Confiance récompensée par l’absence de désagréable surprise à ce sujet pendant toute la durée du séjour.

Huitième agréable surprise : la monnaie d’échange alimentaire sur le site est le jeton (à boire ou à manger), pour limiter le désordre de la petite monnaie d’euro.

Neuvième agréable surprise : des distributeurs automatiques d’euros sont installés au milieu de rien (vous voyez le concept des toilettes de chantier, en plastique sur une base carrée de 1m de côté ? là, le distributeur ressemblait à ça), à côté des caisses à jetons, pour les gens distraits comme moi qui ont oublié de prendre de l’argent liquide avant de venir.

Grâce aux jetons ainsi acquis, nous nous sommes inconsidérément repus, puis dirigés vers la musique.

Dixième agréable surprise : la malbouffe produite sur place est tout de même agréable, gustativement parlant.

Voilà.

À partir de là, mes souvenirs sont mélangés.

Je me souviens vaguement des grands chapiteaux, sous lequel on se réfugiait pour écouter la musique sans la pluie.

Des arènes en plein air, qui n’ont reçu leurs artistes que samedi après-midi, quand le beau temps s’est enfin installé.

Des boutiques thématiques au centre du site, où je ne pus résister à la tentation d’y acquérir un souvenir (un t-shirt “Vodka : Connecting People” qui me faisait envie depuis longtemps).

Des nuits sous la tente calmes et reposantes (si, si, avec des boules Quiès tout devient calme).

Un temps inégal, mais finalement inoffensif… J’étais véritablement terrorisé préalablement en pensant à l’influence d’un climat irrégulier sur ma santé, en particulier celle de mon système digestif. Et finalement, grâce à une subtile combinaison de vêtements appropriés, d’une protection adéquate contre la pluie, de dopants métaboliques (vitamine C, Red Bull et glucides à profusion) et d’une température en fin de compte pas trop basse, tout s’est bien passé à ce niveau-là.

Mes pieds étaient mouillés, mais j’ai bien réussi à ne pas trop y penser.

Et puis la musique, prenante, exactement comme je la voulais.

En particulier, trois heures pleines de Armin Van Buuren en plein air, devant un décor de frégate, avec un coucher de soleil magnifique et… des lancers de décorations en papier et de fleurs (!!) depuis un hélicoptère (!!!) au-dessus du site.

Magnifique décor, magnifique ambiance, magnifique week-end musical.