Déprogrammation métabolique

Hier, j’ai fêté un anniversaire avec deux gens bien. C’était chouette pour plein de raisons, et l’une d’entre elle étant que nous avons bien bu.

Si bien d’ailleurs que je ne me suis pas senti devenir saoûl au fur et à mesure (alors que d’habitude la fatigue ou le mauvais alcool me font des effets désagréables) et que je suis rentré dans mon chez moi temporaire dans un état d’ébriété si avancé qu’au moment de me coucher je m’étonnais d’avoir pu rentrer entier.

L’alcool devait être de bonne qualité : je ne me suis pas senti mal en rentrant, ni en me couchant, le lit ne tentait pas comme d’habitude en pareille situation de me faire valser hors de mes couvertures, etc.

Et ce matin, je me suis réveillé très tôt, en bonne forme et en bonne humeur, et surtout (et parce que) encore saoûl. Pas de mal à la tête, et avec encore ce sentiment de bien-être accompagné d’un léger manque d’équilibre caractéristique.

Les effets ont disparu en fin de matinée… Et ce fut l’accident, le drame.

Mon corps s’est plaint violemment et simultanément :

  • du manque d’alcool ;
  • de la fatigue accumulée (et les courbatures des déplacements en rollers trop intensifs sur le chemin hier soir et ce matin) ;
  • du désordre gastrique.

Bref, il avait besoin de se reposer pour récupérer, et j’étais en pleine séance de stress en train de travailler ; du coup, ça s’est mal passé.

Bilan, la journée a été très désagréable, et je vais me coucher ce soir avec l’impression de ne pas avoir dormi du tout la nuit dernière.

C’est fou.

Et j’aimerais bien finir cette nuit mon rêve de la nuit précédente.