Progression
Excellente soirée au programme complètement improvisé.
En fin de journée, je suis sorti de mon bureau exténué, tant par la fatigue accumulée depuis le début de la semaine que par les différentes charges de travail récentes.
Je sortis donc, pour passer un rapide coup de fil pour une histoire de clefs à rendre, et me voilà en route pour les rapporter ce soir.
Ce fut l’occasion d’une discussion intéressante sur l’identité et le rapport social, autour de plusieurs verres, dont une découverte de Tequila-shweppes Cactus, que j’ai trouvé délicieux.
Suite à ces quelques moments agréables, j’ai emprunté la voie du retour chez moi, celle que je pratique habituellement en rollers et que ce soir j’empruntai à pieds. Grâce à dj GT et les effets combinés de la Tequila et du Porto blanc, cette petite marche m’a rendu presque allègre, et c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai fait un crochet pour rendre visite aux estimés ex-collègues de l’EPITA puis que je me suis laissé stopper par une acquaintance (ancien étudiant) sur le trottoir pour discuter.
Nous avons ainsi parlé pendant plus d’une heure à propos de notre avenir plus ou moins longtemps, notre manière de voir la pédagogie dans notre ex-école (enfin, pas ex pour lui mais bon), ce qu’elle nous a apporté, ce qu’elle apporte aux nouveaux étudiants, sur ce qu’on veut faire ensuite (je nous ai trouvé à ce propos le point commun suprenant d’avoir tous deux envie de changer de domaine d’activité — non que ce soit surprenant pour un ancien épitéen, mais celui-ci ne m’avais pas laissé penser qu’il était tenté aussi).
J’ai été surpris par le caractère agréable de cette conversation. En fait, je soupçonne que ma bonne humeur préalable et le charme fou (dont un physique sublime et des yeux androgynes formidables) de ce garçon n’ont pas été étrangés à cet état de fait. Mais le fait est là, et c’est presque avec difficulté que je lui ai dit au revoir.
Et ce soir… dodo.
Si ce n’est qu’il a fallu que je me défasse de mon pouf, pour cause de méprise de la part de mon chat entre les granulés de sa litière et ceux qui remplissent le pouf (même bruit).