La journée a été solennellement improductive, mais aura eu le mérite notoire de m’avoir reposé.

C’est donc mon premier samedi reposant depuis plusieurs week-ends.

J’ai même décliné une invitation d’aller socialiser avec des gens bien ce soir, à la fois par crainte de m’exposer à une déprime passagère et pour bien confirmer le caractère fainéant de cette journée.

Bien sûr, j’ai encore avancé de quelques chapitres de American Psycho, qui deviennent de plus en plus noirs et abjects ; pourtant, mon attention ne décroît pas. Ou très peu. Suffisamment pour m’inciter à faire une pause (un mal de tête m’a signalé la crise d’hypoglycémie approchante) que j’ai prolongée par une séance de lessive, une longue douche, deux heures de travail à saisir mes mouvements bancaires pour mes prévisions budgétaires, et quelques instants sociaux avec des amis de ma colocataires venus pour dîner.

Et à part ça, rien de nouveau sous le soleil.

Je retourne dormir bientôt.