Déréglage
Je me suis endormi comme une larve en lisant. Par terre, allongé en position foetale sur le tapis, et avec la lumière ; ce qui me surprend.
Endormi à 21h, réveillé à 5. C’est déjà une bonne nuit. Mais je vais y retourner.
Je viens de relire un chapitre de ce livre. En fait, je suis scotché dessus ; je n’avais pas eu cette impression depuis longtemps (la dernière fois, c’était pour lire L’empire des loups, de J.-C. Grangé) et je suis partagé entre le plaisir que ça m’arrive à nouveau et le malaise que cela arrive avec une histoire comme celle d’American Psycho.
Ce livre est dangeureux. Maintenant que je commence à arriver au milieu (dernier massacre : l’amie d’université cloutée puis violée par la bouche après en avoir découpé la langue), je commence à me rendre compte que je n’ai pas forcément pris toutes les précautions psychologiques avant de commencer la lecture. C’est évident que cette lecture laissera des séquelles, et je ne sais encore combien de temps il faudra pour que les tensions destructrices dont je suis en train de m’imprégner se calment et s’adoucissent.
Mais peu importe.
Je vais retenter de dormir, maintenant.