Vicissitudes de la fatigue

La journée a été longue. Pas seulement à cause de la fatigue ; il s’est passé aussi beaucoup de choses.

C’était principalement des histoires de boulot. Entre autres choses, je suis allé cet après-midi à Saint-Quentin, pour discuter courtoisement avec un potentiel client, dans l’optique de « commenter son système d’information et d’apporter des idées d’amélioration. » Tâche qui m’a d’autant plu qu’elle allie l’exercice pédagogique avec le plaisir de m’adresser à des gens attentifs, intéressés et compétents techniquement. Un régal.

Ce soir, j’apprends que trois collègues, majors de promo 2003 à EPITA, voient d’un bon œil que je participe à l’élaboration de leur discours de cérémonie. Et ce, pour après-demain. Alors que j’avais quelques vagues soupçons de déception de ne pas été major moi-même, me voilà comblé ! Mais maintenant, ça veut dire que les deux prochains soirs vont ressembler à ces longues soirées de lycée où je devais composer les dissertations de philosophie données deux semaines auparavant pour le lendemain. :)

Enfin… La fatigue cumulée de l’exercice Merle d’hier et des activités de la journée m’assomme… Je vais y remédier, par un coucher tôt ce soir.

L’événement du soir : alors que j’étais en train de téléphoner à Mag allongé sur le dos sur mon lit de fortune (J-4 avant installation), la boule vissée en haut de ma barre en métal transversale est tombée au fond de mon gosier, manquant d’ajouter à la surprise de l’événement la consternation d’un étouffement et de la perte consécutive de cette partie essentielle de l’ornement. Tout est bien qui finit bien : l’accessoire a été replacé correctement. Mais non sans mal : il faut voir la facilité avec laquelle on peut revisser un élément en métal lisse avec des doigts mouillés par la salive, glissante !