Ami d’un jour, amis toujours

Avant, pour me détendre et me reconforter avant de dormir, je câlinais mes peluches.

Je pourrais encore le faire, mais d’une part pour l’instant (depuis quelques mois) elles sont rangées, et d’autre part elles sont devenues toutes petites et leur présence s’en voit donc diminuée.

Quand je me suis aperçu il y a deux ou trois ans que mes peluches n’arrivaient plus à apaiser les remous de mon existence, j’ai commencé à mal dormir.

Maintenant, j’ai trouvé un substitut. Quand je me couche avec l’intention de dormir, je pense à mes amis. Je visualise à tour de rôle les images des uns, des unes et des autres, ceux qui ont été importants à un moment ou à un autre, et penser simplement à leur visage me procure du bien-être, un sentiment de complétude qui, enfin, me détend et me permet de rejoindre les bras de Morphée.

Merci.