Soumission physiologique

Ça y est, c’est décidé, je dormirai plutôt que de me laisser aller à la déprime.

À chaque fois, c’est pareil. Pour une raison X ou Y, je ne dors pas (ou pas assez) une nuit, potentiellement après une activité physiquement fatiguante, ce qui fait que le lendemain je me sens un peu patraque. Du coup, je focalise sur les détails pour ne pas me déconcentrer, et petit à petit la déprime arrive, et mes pensées se mettent à tourner en rond, à broyer du noir. Alors qu’il ne s’agit essentiellement que d’une fatigue psychologique parallèle à la fatigue physique.

La preuve, c’est que ce matin après sept heures et quelques de sommeil, tout allait bien et les anxiétés de la veille avaient perdu leur sens et gagné (de mon point de vue) un aspect rétrospectivement puéril.

Bref.

Hier, le monsieur n’avait pas lu ses mails, ce que j’aurais pu prévoir, et ce que j’ai subodorré avec raison d’ailleurs, et en fait je n’avais aucune raison de me plonger dans des abîmes de perplexité pour une raison aussi bête.

Beaucoup de boulot cette semaine. Je vais être bien occupé.