Le feu et le brouillard

La nuit et le sommeil apportent le repos de l’âme.

Aujourd’hui, je vais être efficace. Rien de tel que la volonté de se donner fière image de soi-même pour se rassurer quant à comment elle apparaît aux autres.

Ce matin, dans le métro, j’ai terminé le Que Sais-je ? Hitler et le Nazisme entamé il y a trois jours dans une tentative, réussie finalement, de me documenter sur un sujet qui me semble revenir d’actualité. Au travers de ces pages, on apprend comment, plus que la volonté des allemands, c’est celle d’Hitler seul qui a mené l’Allemagne dans l’état où elle s’est trouvée à la fin de la guerre. On y apprend aussi que même si les camps de concentration n’avaient pas existé, il reste beaucoup d’horreurs, d’une part, et d’aberrations tactiques et politiques, d’autre part, dans les faits et actions du nazisme, qui le discréditent comme solution viable aux problèmes de fierté ou d’économie d’une nation. Et l’absence de réaction contestataire des allemands vis-à-vis de ces aberrations est à mettre sur le compte d’un état déplorable de l’activité intérieure, où les gens étaient plus préoccupés à s’assurer de leur avenir à court terme qu’à considérer les inconvénients à long terme ou sur une échelle plus large de l’humanité de la politique de leur gouvernement. Plus tard, de toutes façons, il n’y avait même plus moyen de contester (S.S. power).

La prochaine étape dans ma recherche culturelle, ce sera l’histoire de l’islam.