Se loger à Rotterdam
… hé bien, c’est difficile.
Non pas par manque de logements, mais parce que mes critères de sélection de logement habituels sont totalement inapplicables.
Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai tenté quelques recherches sur les sites des agences de location locales. Pour commencé, j’ai indiqué comme critère que je voulais un logement dans le centre ville de moins de 50 m² pour un prix compris entre 300 et 600 euros. Aucun résultat. En élargissant les prix et la localisation géographique, je me suis rendu compte en premier lieu qu’un logement si petit, ça n’existe pas. Presque pas dans le centre, pas du tout vers l’extérieur de la ville. Et les quelques petits logements existants sont réservés aux étudiants et soumis à une liste d’attente dans laquelle ne peuvent s’inscrire que les personnes ayant peu de revenus.
Et là, ça commence à être le drame. La première catégorie (en taille) des logements à louer consiste en une taille comprise entre 60 et 100 m², pour des prix compris entre 550 et 900 euros par mois. Le mètre carré coûte donc nettement moins cher qu’en région parisienne, mais je suis obligé d’en prendre beaucoup plus que ce dont j’ai vraiment besoin.
Ayant accepté ce premier constat, le choix devient très très large. Il faut donc réduire un peu. J’ai donc commencé à appliquer les autres critères : endroit tranquille, animaux acceptés, bâtiment récent, appartement en étage, pas loin des commerces, bien desservi par les transports en commun. Et là, nouveau drame : ces critères n’éliminent rien du tout. Tous les logements proposés y correspondent.
Reste les autres critères : chauffage central, local poubelles dans l’immeuble, w.c. et salle de bains séparés. Le hic, c’est que ce n’est pas dans les annonces, et donc il faut téléphoner pour s’informer. Or toutes les agences nécessitent une inscription (payante) pour pouvoir accéder aux informations supplémentaires, et je ne peux pas m’inscrire sans payer par un compte bancaire local (que j’ai, mais encore vide).
Je suis donc empli d’une anxiété aigre-douce : l’anticipation agréable d’un confort luxueux (par rapport à “avant”) et inattendu, et l’anticipation désagréable de la période de recherche qui risque d’être longue et difficile.