(le propriétaire du restaurant sus-mentionné en train de discuter fortement en hébreu avec deux voyageurs — il doit être dur d’oreille — gêne ma tranquillité)

• la magnifique soirée passée hier entre gens bien, dans un endroit un peu moins bien que notre habitude, mais tout de même très agréable.
• l’inconfort provoqué par mon ancienne banque, qui en tardant à fermer mon compte tarde d’autant à déplacer les fonds restants sur mon nouveau compte, et me place dans la délicate situation d’un débit bientôt abyssal conséquent au paiement du dentiste jeudi dernier ; je pars aujourd’hui avec soixante euros en poche, et aucun moyen d’en avoir plus tant que cette histoire n’est pas réglée… Je savais que je partais avec ma maison sur mon dos, mais je ne m’attendais pas à partir les poches (presque) vides !
• le climat pourri de la région que je suis en train de traverser, en me disant que je suis en train de partir pour un pays humide et froid, et pas souvent enneigé. C’est un moindre mal, mais je regrette ne pas y avoir réfléchi plus tôt.
• la musique qui attend mes oreilles dans mon sac. Que vais-je passer ? J’hésite ! Ça aussi, je l’avais préparé, mais je n’avais pas prévu de ne pas avoir la disposition d’esprit qui convient à mon choix. Mais fi ! une bonne musique reste bonne, même si elle n’est pas idéalement mise en correspondance avec l’ambiance.
• l’espoir raté de rencontrer dans le train quelqu’un qui puisse me parler de mon nouveau pays, et qui aurait pu m’assister dans ma décharge de bagages à l’arrivée.