Enfin posé

Me voilà installé dans mon chez-moi temporaire.

L’intérieur du logement est petit, mais fonctionnel. Je regrette l’absence d’espaces de rangements pour pouvoir vider mes valises, mais d’un autre côté c’est un moyen efficace de me motiver à trouver autre chose le plus vite possible.

Le taxi qui m’y a amené à coûté 13,70€. Il écoutait la radio, et j’ai cru y entendre entre deux résultats de marche un débat satyrique sur la position de George W. Bush vis-à-vis des caricatures de Mahomet. Le trajet a semblé assez court, j’essaierai de le refaire en rollers dès que je mettrai la main sur un plan. J’aurais volontiers discuté avec le chauffeur, si la fatigue ne m’accablait pas tant que je préférais garder mon énergie pour transporter mes valises à l’arrivée.

Et j’en ai eu besoin ! J’habite au deuxième étage, sans ascenseur. Les parties communes ne sont pas particulièrement agréables, mais l’intérieur du studio contraste bien. Dans l’ordre d’observation :

  • un lit, une table basse, un bureau, trois fauteuils.
  • une moquette drue grise.
  • un combiné douche-cuisine-WC très petit mais bien optimisé et, chose curieuse, illuminé par la lumière du jour malgré l’absence de fenêtre, par un orifice dans le plafond que je subodore provenir d’un antique système de chauffage.
  • une petite armoire avec penderie, d’une taille ridicule par rapport à ma quantité de bagages.
  • des rideaux, donc pas moyen de faire l’obscurité.
  • une terrasse ! Presque douze mètres carrés de terrasse avec balustrade, et une espèce de plate-forme sans protection devant probablement appartenir à un escalier de secours dont il manque les marches. Dangeureux.
  • une télé. Avec plein de chaînes ! En anglais, en français, en néerlandais, en frison, en allemand. Dont des soap operas, des émissions de télé-réalité, des dessins animés (j’adore), de la musique, bref tout ce qu’il faut pour s’anesthésier le cerveau.

Deux possibilités :

  • sieste
  • promenade.

Une nécessité : manger. J’ai ce qu’il faut pour cuisiner, y compris un frigo en état de marche, mais aucune provision.

Un seul regret : l’accueil du propriétaire, que j’ai du interrompre pendant le repas, et qui s’est donc contenté de me donner les clef, m’indiquer le numéro de l’immeuble et de la chambre, et de me laisser me débrouiller, alors que j’avais moultes questions à lui poser… La lessive, les horaires, le supermarché, la direction de la station de métro, toussa.

J’espère pouvoir le choper dans l’après-midi.