Nuées fuyantes

L’état de mes pensées à l’issue de cette soirée : une brume opaque qui se disperse au fur et à mesure que j’essaie de la rassembler pour arriver à des constats exprimables.

Et pourtant, je n’ai pas bu. En tout cas, peu. Juste deux Eristoff-pomme.

Nous (deux gens bien et moi-même, mon touriste étant en sortie à Montmartre) avons mangé chez moi, un gratin de gnocchis puis… rien. La pause avant le dessert a duré, duré, tant et si bien que le dessert n’est jamais sorti du frigo.

À la place, nous avons parlé (un peu, très peu, trop peu), écouté de la musique (suffisamment), puis joué à DDR (beaucoup).

Hibou. (parce qu’un hibou, c’est plus joli qu’une chouette)

Les conversations ce soir étaient sobres. Pour plusieurs raisons. Mais tandis que les silences de celles que j’entretiens avec mon visiteur de la semaine me pèsent, parce qu’ils sont vides, ennuyeux, et traduisent un éloignement culturel et personnel, ceux des conversations de ce soir étaient au contraire assez agréables, car le non-dit était riche et palpable.

La fatigue m’empreint. Par ailleurs, demain et après-demain, je vais travailler à mi-temps, pour cause de rush de rentrée.

Ce soir, mon chat a daigné prendre son deuxième repas. Il a l’air d’aller mieux.

Hop, dodo.