Méninges électrisées
C’est la sensation qu’il y a dans ma tête.
Quatre heures trente de sommeil programmées, trois de réussies. Ce qui nous fait un total de cinq heures de sommeil sur les trente et une dernières.
Dans deux heures, mon touriste va arriver et il faudra le prendre en charge. D’ici là, il faut :
- ranger ;
- nettoyer ;
- me laver ;
- m’habiller ;
- aller acheter et consommer du citrate de bétaïne ;
- manger ;
- aller à la gare.
Galère.
Cette nuit, j’ai moins bu qu’hier, ou peut-être autant mais moins de Vodka (ce qui expliquerait pourquoi je n’arrivais pas à dormir ce matin, mais passons).
C’était bizarre.
C’était à la fois bien et surréaliste. Bien, parce que c’était bien : des gens bien regroupés pour profiter de la vie (ici, l’alcool et la nourriture) et s’amuser (j’ai appris un nouveau jeu cette nuit, mais l’alcool ne m’a laissé aucun souvenir de son nom).
Surréaliste, parce que se superposaient dans mon for intérieur mon confort dans la situation et mon inconfort de ne pas savoir pourquoi j’étais là ni comment il était possible que les gens autour de moi retirent de ma présence un bénéfice à la mesure de celui que je retirais de la leur.
En d’autres termes, j’avais l’impression de tirer profit égoïstement de la situation, mais le contexte me poussait à ne pas le regretter.
La seule complication, maintenant, ce sera de trouver un moyen juste d’exprimer ma gratitude en retour. Sachant que je ne suis naturellement pas doué pour ça, il va me falloir faire attention et réfléchir avant d’improviser une solution malheureuse, ce qui est en totale contradiction avec le conseil global que j’ai retenu d’une certaine conversation : la spontanéïté, c’est mieux.
Hop, un paradoxe de plus à gérer.