Ordre, désordre

Situation instable.

D’un côté, la musique et le travail m’occupent, me fournissent un point d’ancrage sur lequel je peux m’appuyer et me reposer sans penser à rien.

De l’autre, je subis le tumulte de mes considérations, et mon for intérieur est en alerte, sur le qui-vive, à chaque fois qu’on m’adresse la parole.

Un estimé individu m’a interpellé sur des sujets personnels, aujourd’hui, alors que rien n’y invitait apparemment. Tandis que nous échangions quelques mots, j’étais déchiré avec moi même, entre la crainte qu’il agisse sur commande d’un tiers par obligation, et mon intérêt personnel de consommer cette opportunité de conversation avec quelqu’un que je trouve beaucoup plus cultivé que moi.

Ce soir, j’ai mangé des sushis. C’était bon, et mon estomac m’a dit que c’était mieux que les chips.

Par contre, note pour plus tard : le wasabi et la Kro, ça ne va pas ensemble.