Deux points rouges sur une peau pâle

Des vagues…

Hier soir, visite groupée au Café de Flore, un bar-restaurant sur le Boulevard Saint-Germain, connu pour ses réunions d’hommes historiques, et que j’ai trouvé assez quelconque (peut-être à cause du manque de clients) et plutôt cher.

Suite dans un restaurant, l’Indiana, sur le même boulevard, où la cuisine est simple (voire grossière) mais tout de même bonne et très bien présentée (la serveuse, étrangère, était gentille et aimable).

Quelques discussions quelconques, sans plus. Le but de la soirée était de soutenir moralement dans sa quête un gen en mal d’amour, mais a dégénéré en l’entretien simple de relations sociales.

Nuit profitable.

Conversation originale sur ICQ, puis sommeil.

Et ce matin, je suis même parti travailler en avance.

En fait, cette semaine, ainsi que la semaine prochaine, il n’y aura que deux personnes au bureau pour cause de vacances. Je prévois de pouvoir travailler tranquille avec di.fm à fond, et je m’en réjouis d’avance.

Nouveau voyage ce midi au centre d’hébergement de notre parc informatique pour installer deux nouveaux serveurs. À nouveau, j’ai ressenti la magie du lieu, et la confection des câbles pour le réseau me donnait l’impression de vaquer à une tâche quotidienne, quelque chose qui me viendrait naturellement à l’esprit de faire quand je me sens installé… chez moi.

Journée de travail calme.

Ce soir, rendez-vous avec trois gens bien de mon ex-école au Sous-Bock, un bar situé près des Halles, et qui a le mérite notoire de présenter plus de quatre cent variétés de bières à sa carte, rendant d’ailleurs par là-même le choix assez complexe. J’ai personnellement opté pour une bière allemande au nom immémorable, dont les caractéristiques, selon mes coreligionnaires, sont d’avoir le goût de la bière blanche et l’aspect de la bière blonde, deux choses que je suis moi-même incapable de qualifier. Ma bière était accompagnée d’une sompteuse assiette contenant une belle portion de moules à la crème et de frites, le tout disposé en forme de moule, et je dois dire que l’ensemble a contribué à faire de ce repas un bon repas.

Très bonne ambiance pendant le repas, et j’ai même pu mener une discussion un peu abstraite sur les conditions et l’utilité respectives des affirmations relatives (« je pense que c’est mauvais, je n’aime pas ça ») et absolues (« ce n’est pas bon ») à la fois au niveau de la vie courante que quand on considère la meilleure façon d’appliquer une pédagogie. J’ai eu plusieurs réponses à des questions que je me posais depuis longtemps, par une personne que j’estime d’ailleurs pour sa grande capacité à répondre à mes questions les plus abstraites. Et la conclusion fut duale, comme je m’y attendais : si les êtres humains étaient intelligents, on pourrait compter sur l’interlocuteur pour replacer la relativité quand elle manque, mais en pratique les gens sont assez universellement inaptes à ce niveau-là.

Et puis après, c’était séance au Merle, en y amenant une gen bien, pour y retrouver tout un troupeau de gens bien, et la soirée a été très agréable ; et pour ne rien gâcher, grâce à la climatisation il faisait presque plus frais à l’intérieur qu’à l’extérieur.

J’avais une invitation pour le Queen ce soir, aussi ; et ça fait longtemps qu’on me conseille le lundi soir au Queen, pour l’ambiance. Le problème, c’est ce que j’ai vécu ce soir : le Merle, c’est bien. Alors que mon expérience du Queen n’a jamais été aussi passionnée que ce que je vis sans vraiment plus trop le rechercher dans les quelques mètres carrés du Merle.

Hop.

Dodo maintenant. Suite de l’épisode demain, je n’ai pas droit à l’avant-première totale.