Progrès
tt l’heure sr 1 site g lu ke 2 studs on fé un truc en info é ke microsoft a piké leur id lol
ds lé commentR ta d gens ki disent tt pis pr eux é vive billou, é d’otr ki disent ke ché microsoft c ts d cons lol
é pi kom d’hab ta des gens relou ki font chié sr le forum avec l’ortograf mdrrrrrr
alors la ya 1 typ ki fé “si tu pense ke y a besoin de savoir écrire bien pour fr de l’info, tant pis pour toi”… é moi je sé pa si il a raison ou pa.
Parce que c’est vrai, de toutes façons tout le monde reconnaît qu’un informaticien n’a pas comme prime qualité de savoir communiquer avec son entourage, et encore moins la réputation d’être un être social… Donc puisqu’on ne lui demande pas, pourquoi est-ce que savoir communiquer en néo-français, pour les individus de la nouvelle génération entre eux, ne suffirait pas pour leurs besoins professionnels à venir ?
Et d’une manière générale, est-ce que les compétences linguistiques qu’on constate chez une partie de la population d’informaticiens actuelle sont une nécessité pour leur travail, ou n’est-ce qu’un vestige du cadre culturel de leur éducation, puisque la majorité des informaticiens en service professionnel actuellement sont issus de milieux aisés et cultivés ?
Sur un autre plan, je constate chez beaucoup d’informaticiens récents (échantillon remarquable : EPITA, Supinfo, INT) une divergence de langage radicale entre les conversations formelles (écriture manuscrite, documents professionnels, réunions de travail) et les conversations informelles (oral familier, messagerie instantanée, mails personnels).
Une grande question que je me pose peut se résumer comme suit : dans quelle mesure cette divergence est réellement le fruit de deux modes de pensées distincts ? Ou, pour reformuler : est-ce que le mode informel peut être qualifié de négligence, ou n’est-ce qu’un comportement purement contextuel, limité à des cadres bien précis ? Car, selon la manière de voir les choses, je pourrais considérer les évolutions perceptibles soit comme une perte culturelle dommageable et donc à laquelle je devrais m’opposer, soit comme une simple évolution sociale qu’il faudrait que je suive pour ne pas vieillir trop vite.