Soupe de poulet

J’ai l’impression d’avoir les bras et les jambes en compotes ; lorsque je suis rentré chez moi tout à l’heure, j’avais pour principal objectif de me poser pour laisser reposer mes membres liquéfiés.

Car, aussi curieux que cela puisse paraître, sachant que je n’ai pas réalisé d’efforts physiques récemment, je n’arrivais presque plus à marcher en rentrant chez moi ce soir, tellement mes muscles et mes os me faisaient souffrir.

Aucune idée du pourquoi.

C’est le drame : aucune envie d’aller au Merle ce soir.

Par ailleurs, mon patron voulait que j’aille socialiser avec des invités qui viennent d’Autriche. Pas le courage non plus.

Aujourd’hui :

  • plein de boulot ;
  • reprise de contact avec un gen bien de Suède, par ICQ + officialisation textuelle de l’idée latente de me casser un jour ou l’autre en scandinavie pour y vivre ;
  • interjection d’un ex-responsable de labo lecteur et ressenti concerné, c’était rigolo ;
  • plein de boulot ;
  • constat : je ne prends pas (assez) d’initiatives dans mon boulot et ça gêne peut-être mon patron — à vérifier ;
  • un cours sur les CMS à l’EPITA, c’était sympa même si pas beaucoup de spectateurs.

Je me rends compte que cette dernière semaine m’a permis de faire un peu le ménage dans mon existence, et que je suis dans une phase suffisament peu chargée pour me permettre de m’embarquer dans des nouveaux projets, m’investir dans des idées nouvelles etc.

C’est potentiellement chouette pour le boulot et certains trucs à côté, mais ça veut dire aussi que je risque de tomber amoureux facilement.

Grumph. Attention danger.