Fin de week-end
Je viens de terminer le week-end le plus paisible depuis que j’ai commencé à travailler.
Paisible, mais pas entièrement.
J’ai vu des gens. Plein de gens.
Plein de gens que je connaissais mal, sans moyen sur le moment de mieux les connaître : hier soir. Bilan, je me suis ennuyé.
Deux gens bien, aujourd’hui. Ce midi et ce soir.
Ça m’a fait du bien, et c’était voulu pour leur faire du bien aussi. Je crois que ça c’est bien passé, même si dans le deuxième cas j’ai dû passer pour l’incarnation du phallus péremptoire, insensible et incapable d’écouter que mon estimé interlocuteur a en horreur.
Je ne l’ai pas fait exprès, mais je mettrai ça sur le dos de mon incompétence à socialiser avec un inconnu.
Je n’arrive pas à croire que je recommence à travailler demain.
En ce moment, je ne ressens pas le manque de sexe, et du coup moins celui d’affection. J’en dors mieux. Je ne sais pas combien de temps ça va durer.
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