Humeur & lubies

J’ai recommencé à me ronger les ongles. Je viens de m’en apercevoir (quand ça me prend ou quand j’arrête, je ne m’en aperçois pas tout de suite).

Grumph.

Lubie récente : arrêter l’informatique et devenir maître d’école.

Lubie corrélée : écrire des histoires pour les enfants. Des belles histoires qui se passent dans notre monde et pas dans des décors médiévaux, tout en restant intemporelles.

Lubie plus ancienne : écrire des dialogues de personnes en train de décrire le monde. Pour pouvoir exprimer de manière compréhensible mes différentes directions de réflexion parallèles, surtout quand elles sont à la fois simultanées et incompatibles.

Il y a cinq personnes que j’aimerais rencontrer cette semaine, pour le plaisir de discuter avec elles. Le premier problème, c’est que de m’imaginer en train de prendre mon téléphone ou écrire un mail en sommant d’un simple : « je veux te voir un soir de cette semaine, dis-moi quand c’est possible ? » me paraît abrupt, indélicat, voire harcelant.

Le deuxième problème, c’est qu’une fin de semaine, c’est court pour rencontrer cinq personnes qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, surtout sachant que je ne suis pas là ce week-end.

Troisième problème : rien ne me dit qu’elles ont envie de me voir. Et rien ne me dit que j’ai raison de croire qu’elles sauront me dire clairement et simplement que ça les ennuie. Malaise.

En fait, c’est plus facile de rester asocial…