Réduire la femme à son vagin mouillé, c’est assez expéditif.

Pourtant,

« Cela revient à dire que la Femme est tellement “différente” qu’elle sort complètement de mon univers d’entendement, sauf quand elle interagit pour passionner les esprits et détourner les regards, en m’excluant. »

L’idée, c’est qu’au premier abord, une femme ne se distingue de l’homme que par quelques menus détails sans espèce d’importance. Dans la vie sociale, mes relations avec les hommes et les femmes se placent au même niveau, et sont perçues (par moi) de la même façon. Les centres d’intérêt consensuels diffèrent, mais sont uniformément répartis entre hommes et femmes.

Là où les choses se « gâtent, » c’est dès qu’on parle d’amour, de sexe, ou simplement de tendresse et d’amitié. C’est là où les attentes et les modalités divergent clairement. C’est là où mes attentes sont incompatibles et concurrentes avec les femmes, autant parce que je doute qu’elles puissent m’apporter ce que je cherche, que parce qu’elles sont prioritaires pour recevoir à ma place.

Une amie, pour moi, ce n’est pas une femme. C’est un ami. Comme un ami n’est pas un homme, c’est un ami aussi, d’ailleurs.

Quand ce n’est pas consensuel, quand il n’y a pas que de l’amitié, ou pas d’amitié du tout, qu’est-ce qui reste ?

1. Le rien, l’indifférence, tout d’abord. Mais ça c’est facile à gérer, il suffit de ne pas y penser, ce qui se fait tout seul.
2. Maman. La place est déjà prise. Il ne pourra y en avoir qu’une seule. En plus, risque d’étouffement en cas d’exposition prolongée.
3. Le sexe, sinon. Le vagin mouillé qui prend le sexe de l’homme qui me manque autant.