Et voilà, j’ai encore passé une nuit sans dormir, cette fois plus productive que je n’osais l’espérer.

En fait, cela avait mal commencé ; hier soir, profitant d’un élan de fainéantisme, je me suis laissé entraîner dans un (voire plusieurs) débat(s) sur IRC avec des gens bien, activité qui m’a fait traîner jusqu’à une heure tardive - il était alors possible que je manque de temps pour ma deadline de ce matin, et j’ai été fort soulagé ce matin de m’apercevoir que j’avais finalement réussi à gérer la situation correctement.

Le débat sus-mentionné visait dans un premier temps à commenter le résultat des élections et les aspirations politiques des uns et des autres, partie à laquelle je n’ai pas participé. Dans un second temps, il a fallu au détour d’une remarque où je me suis laissé entendre que je soutenais des opinions « de droite » (commentaire d’une votante LCR), que j’essaie de mettre en exergue le fait que le scindage gauche-droite ne me sied pas du tout, fait que j’ai constaté difficile à expliquer, malgré la clarté de ma vision sur la question.

De fait, pour me doter d’un vocabulaire consensuel et d’illustrations historiques, j’ai pris la décision de me documenter, et mes recherches m’ont amené directement (grâce à des mot-clefs récoltés lors de précédentes discussions où j’étais spectateur) à deux pages de la Wikipedia: le Libertarianism (on me signale que le terme français est Libéralisme mais la lecture de l’article associé en français ne me convainc pas de la synonymité), et le Libertarian socialism , qui sans interpeller mon égo m’ont apporté un outil que j’attendais, à savoir une échelle de placement de l’orientation politique à plus d’une dimension. J’ai remarqué notamment la grille de Nolan et la grille Vosem, qui sans être parfaites permettent d’élargir un peu le débat.

Suite à ces lectures, j’ai été amené à visiter le site du compas politique et notamment son questionnaire suite auquel je me suis vu rangé dans une position qui heurte moins ma sensibilité que celles que j’ai l’habitude de me voir présentées. C’est simpliste, mais ouvert et sans ambition. À voir.

Sans conclusion. Je suis toujours aussi peu politique.