De l’air !

Ce matin, j’avais rendez-vous à Västerås pour montrer patte blanche et preuves de bonne volonté.

Dans le train, c’était prévisible, j’ai dormi. Je n’ai pas senti passer le voyage tellement j’étais fatigué. Mais en arrivant…

Déjà, il faisait beau et chaud. Trop beau, d’une certaine façon, car la luminosité était si forte que j’en avais mal aux yeux. Mais, par contre, c’était agréable, et j’ai ressenti un plaisir inattendu en sortant du train d’être à l’air libre.

C’est ainsi qu’une bouffée de bien-être m’a assailli subrepticement, me forçant à respirer un grand coup et m’arrachant un sourire. Ce n’est pas que la perspective d’aller chez les gens que je devais voir m’enchentât, mais cet élan de bonne humeur m’a permis de montrer un peu plus fière allure pendant mon rendez-vous.

Le fait est, par contre, que ce rendez-vous m’a épuisé. Se laisser entendre la liste des tâches à effectuer pour la semaine prochaine, devant acquiescer avec calme, sérieux et détachement à chaque requête que mon fort intérieur ressent comme une perversion de l’avenir de l’humanité (si, si).

C’est ainsi qu’en repartant, après une petite pause au McDo du coin (je pratique le McDo régulièrement ces derniers temps, dans l’espoir presque désespéré de prendre quelques kilos), je me suis à nouveau bien endormi dans le train.

Bref.

Tout cela pour dire qu’il est possible de se ressourcer utilement par l’exposition de l’organisme à l’environnement extérieur, de jour. Au grand déplaisir de ma vue et de ma tranquillité, mais quand même.