Soyons politiquement incorrects aujourd’hui.
En fait, c’est plutôt facile de classer les gens par catégories disjonctives.
D’abord, il y a les enfants, les hommes et puis les femmes.
Les enfants, ça ne mérite même pas qu’on en parle (sauf quand ils deviennent intéressants, mais alors ça devient des hommes ou des femmes).
Chez les femmes, c’est facile, il y a ma mère, les amies, et les autres.
Chez les hommes, c’est facile aussi : il y a les hommes intéressants, et les autres.
C’est chez les hommes intéressants que c’est difficile de classer. D’un côté, il y a ceux que je connais (au moins un peu, avec qui j’ai déjà eu une conversation avec un champ sémantique de plus de cent mots), et de l’autre côté, les autres.
Chez les autres, il y a ceux que j’aimerais mieux connaître (parce qu’ils disent, font ou pensent des choses intéressantes, ou qu’ils réussissent dans la vie), ceux que je ne connais pas mais qui ont un physique attirant, et les autres.
Chez ceux que je connais, là, par contre… Il y a trop de nuances. Mais d’une certaine façon, je pense beaucoup aux gens qui me rendent malheureux et à ceux qui me rendent heureux.
C’est plutôt égocentré, tout ça, c’est vrai. Mais cette classification est personnelle, et n’a pas pour vocation d’être universelle.