Blues du soir, bonsoir…

Hier soir, alors que Ludo était sans que je le sache sur le chemin du retour, ma maman m’a beaucoup parlé au téléphone. Depuis que je lui ai dit que j’envisageais sérieusement de changer de domaine le travail et me diriger vers le droit, le journalisme ou la politique, elle n’a de cesse d’essayer de me trouver une voie d’accès pour y arriver. Et le sujet d’hier, c’était l’ENA. Bilan de la conversation : je n’ai vraiment pas envie de passer par l’ENA. Mais le fait même de discuter avec elle de ce sujet était agréable, un plaisir que je n’ai pas souvent l’occasion de de partager avec elle. Il faut dire que… nous sommes assez distants, alors que c’est le membre de ma famille avec lequel je suis le plus proche !

Enfin…

C’est terrible, en attendant Ludo qui se venge d’hier soir, je broie du noir en ressassant mon manque d’affection, de tendresse, de câlins et de caresses. Je m’aperçois que depuis quelques jours moultes visions fugaces mais néanmoins récurrentes de délicats baisers, d’une main baladeuse qui va dessiner le contour d’un pectoral, de la chatouille du duvet de la nuque contre les lèvres , m’assaillent et me harcèlent. Cela fait à peine deux mois que je n’ai pas serré un garçon dans mes bras et j’en ressens le besoin encore plus intensément que jamais auparavant !