Excès

J’ai commencé samedi avec une suite de plaisirs des sens humble mais mémorable.

J’ai continué dimanche avec une exploration plus en profondeur, même si plus courte, des plaisirs de la veille.

Cette nuit, j’ai du mal à dormir : je me sens déchiré de l’intérieur. Malade, peut-être. De mes excès ? Tendu, au mieux.

En plus, j’ai regardé récemment Grande École. C’est une œuvre qui m’a déstabilisé, qui m’a fait aller dans plusieurs directions de pensée à la fois sans aller jusqu’au bout à chaque fois. Et comme avec les autres films qui m’interpellent, j’ai l’impression que mon esprit a traversé un nid de toiles d’araignées et qu’il en traîne encore quelques fils collés derrière lui.

Et d’ailleurs, pendant que j’y pense…

Je me sens partagé entre plusieurs « moi » qui jusqu’à présent se tournaient autour et se partageaient mon quotidien dans le temps, et qui maintenant demandent leur indépendance.

Mieux vaut tard que jamais : je crois vivre pour la première fois l’expression « ne pas trop savoir où j’en suis. »

Il faut que je me recentre, que je reprenne position dans mon image de moi-même. Ça me semble une bonne résolution pour la nouvelle année.