Pays de sauvages
Un récit a posteriori d’un médecin en voyage en Tunisie.
J’ai bien envie de supposer que ce témoignage est réel et relate des faits avérés. C’est tentant.
Alors, de deux choses l’une :
- l’idée selon laquelle un système judiciaire et un gouvernement sont construits et acceptés par sa population est totalement fausse et ridicule, et les différents responsables impliqués dans cette histoire méritent le pire des supplices que mon imagination perverse peut imaginer, en attendant qu’on les remplace.
- la tunisie est un pays rétrograde où il ne fait pas bon vivre.
Et ensuite je ne dirai pas l’envie que j’ai de généraliser à d’autres états islamiques (l’article indique que la Tunisie est “le pays qui se présente comme le plus tolérant du monde arabe”) et je ne décrirai pas les poussées de violence contenue qui me viennent lorsqu’on me parle de la modernisation de la civilisation maghrébine. Sans parler de la politique de justice étrangère de la France, surtout dans cette histoire.
Maintenant, je pourrais être « objectif » et me dire que la civilisation occidentale qui se vante de “tolérance” dans ce domaine est minoritaire en population dans le monde, et que donc cette “tolérance” n’a pas de légitimité universelle. En d’autres termes, je suis un privilégié et le monde en général n’aime pas mon existence.
Gloups, c’est effrayant.