Reine de la nuit

19h : lavage, habillage, ingestion d’un premier comprimé de vitamine C.

21h15 : arrivée au Devez, place de l’Alma. Je suis en retard, mais pas le dernier. Inquiet, parce que je ne connais pas l’endroit et que les prix qui y sont pratiqués sont au-dessus de mes valeurs habituelles. J’ai assez soif, peu faim en raison d’un petit-déjeuner et déjeuner tardifs, mais je ne me laisse pas aller à dévorer toute la corbeille de pain et engloutir les deux bouteilles de vins qui passent par la table.

23h45 : arrivée au Queen, destination principale. Il n’y a personne.

Minuit : ingestion de la vodka-pomme consacrée. Wiborowa chaude et petite dose, beuââârk. Il n’y a pas d’ambiance : c’est vide, la musique est à chier. Les convives s’ennuient, n’arrivent pas à meubler le vide avec une conversation de toute façon difficile en raison du bruit.

0h30 : ingestion du deuxième comprimé de vitamine C. Début de la sieste sur un canapé.

2h30 : réveil.

2h45 : fin de la sieste sur le canapé : Kai Tracid est aux platines. Celui pour lequel nous étions là, enfin, est arrivé. Ingestion du troisième comprimé de vitamine C.

Trance. À un moment, ingestion du quatrième comprimé de vitamine C.

4h : sortie de Kai Tracid. La transition de fin est nulle, le rythme qui suit casse toute ma trance. Je commence à partir. Lost in Love (Legend B) me rattrape ; je reste. Un peu. Mais cette fois, la musique ne me plaît plus, et des gros pédés à muscles bien lourds (littéralement) se shootent au poppers à côté de moi : mauvaise ambiance.

4h30 : je monte, je passe quelques minutes à regarder la foule de haut. Je repère les bisous, pour me faire quelques souvenirs avant d’aller dormir.

4h55 : je rentre.

Je ne suis pas fatigué. Mon acouphène est là mais ne me rend pas sourd. J’écoute di.fm / New Age pour passer le temps et me donner envie de dormir.

C’était chouette. Le Queen comme ça, j’en reveux beaucoup. C’est vraiment très dommage que ce soit si cher.