Le livre est fini, vive le livre !
J’ai fini en revenant du cinéma la lecture de mon dernier roman. Pris dans les tourbillons des tourmentes respectives de Julien, Mme de Rênal et Mathilde de La Mole, je me suis laissé surprendre par la fin de l’intrigue, que curieusement j’associais auparavant dans mon imaginaire à un coup d’éclat politique.
En fait, j’ai découvert deux choses que je ne soupçonnais pas :
- dans ce pays, on a autrefois tué les personnes coupables de tentatives de meurtre,
- il fut une époque, après la révolution, où l’on pouvait se faire guillotiner pour aimer plus noble que soi.
Cette lecture m’a bien sauvegardé cette semaine : sans cet échappatoire, j’aurais eu bien du mal à conserver mon sang-froid et ma santé. Je me sens presque désœuvré intellectuellement sans une nouvelle lecture de cette teneur ; heureusement, un colis m’attend à la poste avec une traduction de mon prochain roman.
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