La main qui caressait l’arrière de la tête
Avant dodo, besoin de fixer une image.
Lorsque nous attendions à l’Arganier notre table pour cinq personnes, pendant trente secondes j’ai laissé mon regard éthylé parcourir la salle. Et entre autres danseurs, je me suis laisser imprégner pendant cinq secondes de la vision d’un jeune damoiseau en train de manifester un signe de tendresse à un autre, par le geste ci-dessus indiqué dans le titre.
Sans que je fasse quelqu’effort que ce soit, cette vision a traversé mon subconscient, tout mon plus ou moins conscient et acquis en défaveur des sentiments passionnels, mes divers préjugés contre les manifestations sociales à tataland, pour venir rôder dans mon espace d’analyse immédiat alors embrumé à l’alcool.
Ce geste anodin m’a interpellé par sa simplicité et sa richesse.
Petite déprime, aussi.
En fait, c’est beau, mais c’est encore pire que les baisouilles hétéro pour se souvenir Ô combien c’est douloureux d’être seul, parfois.