Je rentre exténué de ces trois jours à Lyon : trois jours passés debout à parler, dans une salle où la température n’était pas suffisamment élevée, et avec une météo qui aurait pu être moins humide.

J’ai attrapé mal à la gorge, et je reviens avec un moral à plat.

Ce qui fait que lorsque je me suis retrouvé chez mon peut-être ex- peut-être cher et tendre à regarder Mrs. Butterfly sur Pink TV, je déprimai ferme. À part le repas, la soirée était pourrie, et j’ai fini par m’enfuir de chez lui tellement je me décevais moi-même.

Rentrer en rollers quand on a froid, qu’on est fatigué avec un sac de voyage sur le dos et un ordinateur portable dans les bras, ce n’est pas agréable. Heureusement qu’il y avait un bus pour m’accompagner une partie du trajet, sans quoi je ne sais pas trop comment j’aurais fait.

Enfin voilà, ce n’est pas un soir très agréable…

Mon dernier bouquin m’a mis à nu et la fatigue aidant la déprime s’est engouffrée dans la brèche. Ce n’est point grave, il me faut juste le temps de m’en remettre.

D’ailleurs, je suis en train d’écouter Voices of Spring 2003, et je sens que ça va déjà un peu mieux.

Le deuxième tome de la trilogie est en cours de voyage. Je l’attends avec impatience.

Dodo bientôt, aussi. Il est tard. Et puis on va mieux après une nuit de sommeil, de toutes façons.