Rangements
Le temps passe et le monde tourne.
Et j’ai envie d’écrire.
Alors à défaut d’un nouveau blog, qui se fait attendre pour cause de retard dans un projet, je vais me défouler ici.
J’étais à Vienne jusqu’à jeudi dernier. Une semaine. Enfin pas que à Vienne, aussi dans un château à côté. Je raconterai en détail. Il y a des photos. J’aime bien mon petit appareil finalement.
Il y a eu le séminaire EPITA 2004 le week-end dernier. Ce fut important. Ça l’est encore. Je me suis laissé entraîner dans un tourbillon d’événements qui m’a beaucoup secoué.
Beaucoup reposé aussi. J’ai l’impression après une semaine de sortir de deux mois de vacances, celui que je n’ai pas vraiment eu cet été.
Je commence à m’habituer à mon alcoolisme. Je fais attention à ne pas augmenter les doses, même si le week-end dernier fut intense sur ce plan-là.
Il y a des gens bien qui me manquent. Beaucoup.
Ces vacances et la longue période de travail intense de ce mois-ci qui a entouré les vacances ont lavé beaucoup d’impuretés qui m’obscurcissaient la vue. J’ai digéré beaucoup de choses, et tourné quelques pages.
De nouvelles motivations apparaissent, même.
Des rencontres, de nouvelles conversations, de nouvelles préoccupations, ce qu’il faut pour rallumer efficacement la petite lumière qui permet d’avancer. Encore doucement, mais sûrement.
J’ai retrouvé goût à l’évaluation de mes pairs et à la critique de mes activités.
En sus de l’habituelle discrimination de ce qui ne me plaît pas, je commence à faire l’effort actif de déterminer, voire choisir, ce qui me plaît.
En fait, j’ai beaucoup de choses à dire. À écrire, plutôt, parce que ça mérite d’être travaillé. Plus tard.
Tout cela est bel et bon et surtout réconfortant.
Tout cela, avec une légère préoccupation. Toute nouvelle. De ce matin, même.
Hier soir, je me suis couché fatigué, mais serein : je n’avais pas l’impression de m’ennuyer, j’avais plein de souvenirs agréables du passé proche et moyennement lointain, et plein de prévisions agréables pour l’avenir proche et moyennement lointain.
J’ai passé une nuit excellente.
Et je me suis réveillé en sortant d’un rêve. Un rêve où je me voyais en train de travailler avec ce jeune homme sur un projet commun — je ne sais plus lequel — avec un ordinateur portable. Souvenir : aucun caractère érotique, aucune tension émotionnelle (un bon point au vu de tout ce par quoi je suis passé avec ce sujet), voire même une légère concentration motivée par un travail en commun.
Un rêve probablement anodin, surtout étant donné que j’ai rêvé les deux dernières nuits de tout le groupe — dont il fait partie — avec lequel j’ai passé le week-end, dans des contextes tantôt festifs et tantôt épitéens.
Mais le fait que dans ce rêve, je le tenais dans mes bras pendant que nous travaillions, m’a fait réfléchir toute la journée.
Sachant le recul que j’ai pris et les choses nouvelles vécues depuis deux mois, je ne vois pas du tout ce que cela signifie.
Demain, je commence la rédaction d’un support de cours pour une formation qui commence la semaine prochaine. Ça va me changer. Encore. Chouette.
Vendredi, on me propose d’aller manger (chez un gen bien) puis d’aller au Gibus (avec d’autres gens bien). Le Gibus, car c’est la seule boîte du pays qui passe de la Trance.
Je ne sais pas encore si j’y vais.
Et maintenant, il est l’heure d’aller dormir : mes yeux se ferment tous seuls.