Avertissement
Le cauchemar qui m’a réveillé était un avertissement.
Dans ce cauchemar, je ratai le bus qui devait m’emmener au séminaire d’intégration EPITA cette année.
Le scénario du rêve était complexe.
Initialement, je me promenais en forêt de Fontainebleau avec une fille (celle avec qui j’ai mangé hier) en tentant de retrouver un groupe que nous devions rejoindre, dans le même but qu’une certaine promenade (déjà vécue en vrai il y a deux mois).
Lors d’une pause, nous avons déposé nos sacs à dos pour nous reposer, lorsqu’un comparse en voiture nous récupère pour aller faire quelques courses dans le bourg proche (quelques centaines de mètres), et nous partîmes ainsi en laissant nos sacs à dos au bord de la forêt.
À la ville, en fait, avait lieu le départ pour le fameux séminaire. La foule d’étudiants grouillait et les files d’attentes pour les bus se formaient peu à peu. Je me souviens avoir cherché un bus dans lequel monter, puisque je n’étais pas sur les listes de groupe. Je me souviens aussi avoir perdu du temps dans cette tâche en me laissant entraîner dans une discussion cynico-humoristique avec les deux autres membres de mon triumvirat ACU d’il y a deux ans.
Et puis les bus commencèrent à partir, et je m’aperçus que je n’avais pas mes affaires et que j’étais pieds nus.
J’indiquai à une autre fille de se poster devant un bus que je désignai en lui indiquant de bloquer son départ en attendant que j’aille chercher mon sac à dos au bord de la forêt.
J’y courus, quelques centaines de mètres en me trompant de chemin à un moment, et évidemment à mon retour il n’y avait plus personne, à part quelques badauds qui agissaient comme si j’étais invisible.
Je me souviens avoir couru derrière quelqu’un qui partait au séminaire en voiture, avec des chaussures de soirée aux pieds, sans chaussettes et en short, me donnant une apparence proprement ridicule et surtout de désagréables ampoules. Et je ne trouvai pas la sortie du lieu.
Le rêve s’est terminé dans un labyrinthe de couloirs au sous-sol de ce lieu, où la fille initiale accompagnée de mon touriste aixois (celui de la semaine dernière) me proposaient un repas, que je refusai en leur opposant un mutisme et une gestuelle caractéristiques de l’autisme. Je cherchais alors ma position dans ce labyrinthe en utilisant les noms de deux couloirs à une intersection et un plan dessiné sur des morceaux de tissu brodé dont la broderie partait en lambeaux.
Ce rêve était très complexe, encore plus qu’il n’était désagréable. J’entrevois certaines de ses significations, mais je me rends compte qu’il en est que je ne souhaite pas analyser maintenant.
Affaire à suivre.