Et voilà, forcément…
Une fois le gros chagrin épanché, tout va bien.
Et comme prévu, je me sens complètement ridicule de ma tenue de cette nuit et de ce matin.
Grumph.
En plus, mes vers ne sont pas du tout acceptables, j’ai déjà fait beaucoup mieux. Ah la la… artiste de pacotille. :)
Cela étant, il est tout de même vrai que le feu d’artifice était magnifique : placés en groupe sur le toit d’un bâtiment de Villejuif, nous avions une vue magnifique sur Paris, et malgré la petite taille apparente des feux autour de la tour Eiffel, nous avons pu les contempler entièrement, avec le luxe de pouvoir observer en plus plusieurs autres feux réalisés en banlieue proche dans le sud.
Le fond de l’air était frais, mais pas froid. Je suis donc rentré chez moi tard mais en bonne santé. Et aujourd’hui, donc, la fatigue ne me harcèle pas (ce qui ne m’étonne pas, aussi, vue la grasse matinée d’hier).
Du coup, sans chagrin, en bonne forme, et avec quelques perspectives de socialisation agréable pour les prochains jours, j’ai abattu une quantité de travail satisfaisante, et je m’en trouve d’autant plus aise.
C’est bien, la vie, finalement.
Rétrospectivement, j’ai essayé d’étudier ma réaction de ce matin. En fait, je crois qu’il s’agit d’un cumul malheureux et fortuit de ma situation émotionnelle d’avant-hier et, je crois bien, d’un réflexe pavlovien acquis ces deux dernières années, qui m’inflige préventivement douleur, culpabilité et passion dès qu’un beau jouvenceau « inaccessible » (au sens que par défaut, il n’a aucune raison d’éprouver autre chose que de la sympathie à mon égard) attire trop mon attention malgré moi.
D’un côté, c’est rassurant de comprendre la situation. De l’autre, c’est assez désagréable de savoir d’avance que ça va recommencer régulièrement.
Monde cruel, monde de merde.