Une page de tournée
La journée fut longue, comme prévu.
Et ce n’est pas terminé. J’ai mal aux jambes, au dos, aux pieds, et je suis invité à aller me promener en rollers ce soir avec des collègues de promotion pour fêter nos temporaires retrouvailles. Sachant que je dois me lever demain matin à 8h pour aller prendre le train pour Fontainebleau (promenade prévue avec ma famille d’adoption), je sens que mon état demain soir sera… particulier…
Bref.
La soirée était assez réussie. Certes, comme prévu, les discours de certains étaient assez ennuyeux, voire mal débités par cause de taux d’alcoolémie déjà avancée (une cérémonie a précédé la nôtre), mais dans l’ensemble l’ambiance était bonne, surtout à cause des rois de la fête, à savoir nous, étudiants de la promo 2003. :)
C’était une belle fête, assez formelle mais sans trop, et j’ai eu la joie de revoir des gens dont je ne me rappelais même pas qu’on avait suivi des études ensemble. C’est fou.
Bien sûr, l’événement a été l’occasion de revoir la plupart des gens bien dont l’image se tient la plus haute dans mon estime, et c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai partagé quelques moments d’humour et d’amitié avec certains et certaines.
Je récupérerai des photos bientôt.
Les deux aspects importants de la soirée furent :
- l’officialisation de la fin de mon statut d’étudiant. Enfin débarrassé, je me suis senti mieux après, même si ça fait déjà quelques mois que je ne me considère plus comme étudiant ;
- l’acceptation de mes excuses, présentées avec dix-huit mois de retard à un jouvenceau fort recommandable, pour qui j’avais joué la scène de l’amoureux transi dans des circonstances absolument ridicules, à l’époque où je ne m’étais pas encore aperçu que j’étais jeune et con (et surtout, que je n’avais pas encore compris que ce que je renssentais, c’était de l’amour, et que ça n’arrivait pas à tous les garçons avec d’autres garçons, et que ce n’est pas automatiquement réciproque — oui, c’était encore le début). Il faut dire qu’il est vraiment très beau et intelligent, avec le petit côté « bad boy » dans son caractère qui me fait encore craquer aujourd’hui… Je lui souhaite d’en profiter.
En partant, je ressentais l’impression d’avoir classé deux de mes « dossiers » EPITA. Il en reste encore deux, après lesquels je pense que je pourrai enfin sereinement me détacher et aller me construire ailleurs.
Ce soir, j’ai gagné une jolie écharpe en (fausse ?) soie, bleue (pas le même bleu de chaque côté), un bout de papier avec mon nom et celui de mon école dessus, et un annuaire avec les numéros de téléphones des autres étudiants pour pouvoir organiser des parties ensemble pour Noël et le nouvel an. C’était chouette.