À nos actes manqués
Devinette : ça vient tout seul sans qu’on ne demande rien (mais la fatigue physique l’amène plus vite), ça arrive sans qu’on puisse le retenir, ce qui est d’ailleurs très mortifiant quand ça se passe dans le « milieu professionnel, » ça donne l’impression d’être le plus malheureux des hommes sur Terre, et que la vie n’est qu’un échec, et ça permet de se sentir (un peu) mieux après, mais avec le visage bouffi et rouge…
Le chagrin d’amour.
J’essaie de laisser planer le voile d’un simuli d’incompréhension pour masquer la vérité, ou de prendre des vessies pour des lustres en cristal, et forcément vient un moment où ça casse.
Il me plaît, j’ai envie de passer le maximum de temps dans ses bras, et lui me trouve « trop bien pour lui » et n’est pas attiré sexuellement. Je n’ai pas droit à ses câlins, et je n’ai qu’à fermer ma gueule de tapette mal baisée.
Au moins, j’entretiens l’industrie du mouchoir en papier.
Au moins aussi, il m’avait prévenu. Je ne peux absolument rien lui reprocher.
Mais j’en ai marre !
À chaque fois c’est pareil ! Jamais réciproque !!!
Snif.