Hier soir, après le boulot, je me suis fondu dans un groupe de cinq gens bien pour aller à la Butte aux Cailles. En fait, plus précisément j’avais proposé à Mag de la revoir après son voyage en Égypte, et l’opportunité d’aller manger puis de faire un tour au merle (lundi pour moi, première fois pour elle) nous a paru intéressante ; le hasard a voulu que d’autres gens bien eurent la même idée, et nous avons formé un groupe.

Le repas s’est déroulé chez une crêperie, des Crêpes et des Cailles de son petit nom, où nous avons sympathiquement conversé en attendant les crêpes patiemment (une des deux plaques de cuisine était tombé en panne juste avant notre arrivée), d’autant plus patiemment que deux bouteilles de bon cidre sont venues nous distraire pendant le repas.

En fait, c’était pratique : cette crêperie est domiciliée à deux portes du Merle. De fait, les quelques mètres de migration après le dessert sont passés tout naturellement, et nous avons commencé le séjour au Merle avec un digestif pour le repas.

Le reste… Presque comme d’habitude. C’était agréable, il n’y avait pas trop de monde, même si cette fois l’augmentation de la température en extérieur a assez sérieusement influé sur l’ambiance à l’intérieur, et plus d’une fois j’ai maudit les fumeurs grâce à qui, la chaleur aidant, je me suis retrouvé assez vite avec des démangeaisons dans les yeux.

Vers la fin, j’ai passé quelques instants avec l’estimé discret, muet, obscur et secret, pour finalement avoir la certitude qu’il s’agit d’un être non-communicant (ou tout du moins le laisse-t-il croire), ce qui limite sérieusement les interactions possibles. C’est dommage, j’ai comme une sensation de potentiel inexploité, mais au moins je ne passerai pas des heures inefficaces en journée à penser à autre chose qu’à mon boulot.

Ce matin, le lever était un peu difficile, mais pas trop. On va dire que je réussis à prendre le rythme du lundi. :) Dans quelques instants, j’aurai l’honneur de former un client aux technologies du bureau.