Ô temps, suspends ton vol !
Hier après midi, mes amis d’à côté de la bibliothèque m’ont emmené promener dans les jardins de la cité universitaire internationale.
C’était magnifique.
Étaient organisées ce week-end des festivités par les différentes maisons de la cité, où chacune exprimait par un certain nombre d’activités la manière de son pays d’honorer l’échange culturel. En raison, hélas, de notre arrivée tardive sur les lieux, nous n’avons pu profiter pleinement des différentes expositions photographiques, concerts, dégustations culinaires et autres joyeusetés, mais nous nous sommes rattrapés par le bain de soleil et d’air frais dans les allées du parc, à observer d’une part les différences architecturales des différents bâtiments de la cité, et d’autre part celles des beaux corps de tous ces sportifs occupés à se distraire dans l’herbe souvent en tenue légère.
Après, nous sommes allés prendre un petit verre sur l’avenue des Gobelins, en compagnie de deux autres personnes encore, séance de repos pendant laquelle, tandis que les autres dissertaient autour des mérites comparés des régimes alimentaires, des cursus pédagogiques et la bonne manière de les suivre, et les modalités des engagements professionnels, j’ai laissé mon subconscient dominer ma conscience, pour aller s’égarer dans les méandres de mes considérations intérieures sur ce que signifie « porter de l’intérêt » envers quelqu’un, surtout envers quelqu’un qui nie la possibilité que cela lui arrive, et dont on ne sait tellement rien qu’on pourrait même douter de l’utilité d’y accorder quelque forme d’intérêt que ce soit.
Oui, oui, c’est compliqué.
Après, nous avons mangé chez un restaurateur libanais en bas de la rue Monge, où je me suis régalé, tant et si bien que j’ai passé une nuit agréable, avec un sommeil profond occupé à digérer.
En route pour une nouvelle semaine.