Encore une idée qu’elle est bizarre.
Je pèche. Le péché d’envie, pour être plus précis.
Je regarde un individu et je me dis « je voudrais être lui. »
Et cela me fait penser à une histoire que j’ai lue dans un livre pour enfants, il y a très longtemps. L’histoire de deux petits garçons, qui étaient très copains, et qui décident un jour sur un coup de tête d’échanger leurs vies pour le temps d’une journée. C’était une belle histoire : chacun doit découvrir la famille de l’autre, ses habitudes et son environnement. Évidemment, c’est la nuit dans le noir, dans un milieu inconnu, que les deux décident en même temps qu’ils en ont assez et reviennent chez eux (ils sont voisins de palier).
Là, je me dis : serais-je capable, maintenant aujourd’hui, d’affronter toute la vie quotidienne de quelqu’un d’autre ?
Pire encore : ai-je vraiment envie de faire découvrir à quelqu’un d’autre la mienne, de vie quotidienne ?
J’y pense, j’y pense, ça me déconcentre.