Bilan pas rose ni bleu.

Dans le désordre:

  • plusieurs personnes à qui je pense beaucoup ont une existence difficile en ce moment ;
  • je dois pondre pour jeudi une quantité indécente de code en Visual Basic pour un site web sans la moindre envie de le faire ni de la moindre idée de comment le faire ;
  • je ne peux pas participer à la campagne d’élections de ma liste de BDE préférée ;
  • l’intérêt des étudiants avec qui je devais travailler pour leur projet décroît de semaine en semaine ;
  • je n’arrive pas à me motiver pour transformer l’échec technique de mon stage en réussite professionnelle dans mon rapport ;
  • je fais des cauchemars toutes les nuits depuis presque une semaine ;
  • je commence à avoir envie d’écrire des alexandrins, ce qui est mauvais signe (d’un début d’amour voué à l’échec, comme à chaque fois que ma muse me fait signe) ;
  • chaque semaine ma sensibilité se fait violer par des infos de ce genre ;

Bref, ces jours-ci j’ai du mal à croire en mon avenir, en me demandant ce que je fais là.

Pourtant, les événements du week-end étaient heureux… Mais quel désespoir que de se rendre compte du coût énergétique et matériel nécessaire pour les provoquer !

Est-ce si difficile d’être entouré de personnes sensibles et munies d’un minimum d’empathie ? Est-ce même encore possible ?