Den siste samurajen
Hier, comme prévu, soirée au cinéma.
Préalablement à la séance, j’ai ingurgité avec appétit et gourmandise une sexdécante de sushis et makis, un plaisir ineffable que la présence de Ludo, réfractaire à la cuisine japonaise, m’a interdit depuis deux mois.
Déplacement ensuite vers le cinéma, où je n’ai pu m’empêcher, en retirant les billets, de penser à la modernité du service suédois, qui permet d’acheter en ligne les billets avec numéros de place avec un système déroutant de simplicité (c’est dire, tous les textes sont en suédois mais j’ai pu commander mes billets en moins de dix minutes)… Un système qui ferait pâlir les hordes de spectateurs français désordonnés qui se jettent sauvagement dans les salles en espérant être les premiers à atteindre les places du centre tellement convoitées. Ici, point de telle barbarie, les gens choisissent leur place au moment d’acheter leur billet, qui comprend le numéro de place, le numéro de rangée et le nombre de sièges depuis l’allée qu’il faut franchir pour arriver à celui sur lequel on passe toute la séance.
Par contre, c’est cher ! plus de 9€ la place !
Quant au film, je peux commencer par dire que j’y suis allé avec beaucoup d’a priori négatifs, ayant une expérience de Tom Cruise plutôt désagréable par manque d’intérêt dans ses précédents dans le genre action exclusivement spectaculaire et finalement peu originale. D’autant plus que je craignais que ce film montre Tom Cruise dans le rôle du dernier samouraï, ce que suggère l’affiche, ce qui aurait heurté ma sensibilité historique et attisé ma rancune contre la prétention américaine.
Et finalement… aucune de ces craintes n’était justifiée. Les mots me manquent pour décrire ce film qui m’a fait verser plus de larmes qu’à l’accoutumée (l’accoutumée étant due à ma sensibilité devant les films un tant soit peu spirituels accompagnés de la musique ad hoc). Pour résumer, je le conseille à quiconque porte de l’intérêt à la culture japonaise.