Grand Glop.

La température remonte. Ouf. Mais la neige fond, ogala.

Vendredi soir, sortie en ville pour fêter comme prévu. Premier arrêt dans un restaurant cossu, où le repas fut bref mais goûteux. Second arrêt au Hard Rock Café, pour savourer un dessert (le menu nous avait fait envie quand nous sommes passés devant quelques instants auparavant).

J’y ai découvert le Sundae à la crème Fudge au chocolat, dans des proportions géométriques et sensitives qui ont à jamais tué dans mon estime les quelconques attributs de l’aliment du même nom vendu chez McDonalds. Ludo, quand à lui, a dû déplorer le gigantisme de son dessert qui allait au-delà de ses capacités d’absorbtion, tout en louant avec de petites étincelles dans les yeux (pourtant, il n’avait pas bu) les formes généreuses du personnel restaurateur féminin.

La dernière étape s’est déroulée au café-bar-boîte Tip Top, un haut lieu touristique paraît-il, et très prisé par les suédois eux-même. L’endroit se distingue par sa taille (grand), ses multiples ambiances musicales (hip-hop / house, techno, pop), ses multiples zones thermiques (idéal pour reprendre ses esprits après une séance d’expression corporelle intensive), sa fréquentation hétérogène (âge, sexe et origine ethnique divers) et, agréablement, la bonne humeur des visiteur.

Il faut dire que le prix de l’alcool en suède n’incite pas à la débauche, même dans les boîtes de nuit. Pour 2cl de vodka Absolut Mandarin (par ailleurs excellente), il faut débourser 70 couronnes (7,7€). Point besoin donc de craindre l’halène fétide du bonhomme quelconque qui vient vous faire la conversation en approchant dangeureusement son visage du vôtre dans l’espoir de se faire entendre ; elle ne l’est pas. Mais l’absence d’alcool n’empêche apparemment pas de s’amuser, ainsi qu’en témoigne une bande de jouvenceaux qui sur la piste de danse ne se lassaient pas de se caresser et s’embrasser goûlument en rythme avec la musique.

C’est ainsi que nous avons dépensé les quelques calories emmagasinés l’heure précédente, Ludo en se démenant pour séduire de pulpeuses jouvencelles en feignant d’ignorer leurs dulcinées, et pour ma part en me laissant croire, le temps d’une soirée, que ce milieu est le mien et que je ferais mieux d’y passer plus de temps.