Lectures lumineuses

Bonne nouvelle et mauvaise nouvelle.

La mauvaise, c’est que les services d’immigration n’ont pas jugé bon de conserver mon nom de famille sur mon permis de séjour. Evidemment, ça le rend invalide et il va falloir recommencer l’opération.

La bonne, c’est que j’ai reçu mes livres hier. Youpi !

Les titres :

  • Le discours de la méthode (Descartes) — je l’avais déjà lu en partie, et j’ai décidé d’y jeter un œil nouveau.
  • L’Empire de la Morale (Christophe Donner) — lu hier d’une seule traite, j’ai adoré (j’y reviendrai aussi).
  • Le Kama-Sutra gay (auteurs divers) — parce que hein bon (j’y reviendrai).
  • Mes débuts dans l’espionnage (Christophe Donner aussi) — lu ce matin dans le métro, c’était rafraichissant.
  • Le grand secret (Barjavel) — j’avais déjà lu La nuit des temps et j’avais adoré, alors je remets ça.

Et donc, j’ai lu un peu de trucs de Christophe Donner depuis hier. C’est pas très bon, dans le sens où je n’ai pas été captivé du début à la fin. Pour l’Empire de la Morale, j’ai même carrément sauté plein de passages qui ne me touchaient pas. Par contre, j’ai adoré son style, et sa manière de matraquer ses idées anti-communistes, anti-violence avec une clarté et une évidence fracassantes. J’ai appris des trucs sur l’Histoire de la révolution Russe que je ne savais pas, au passage, et ça c’est chouette aussi (bien qu’il faudra tout de même que je lise Marx un coup pour savoir de quoi il parle, et que je vérifie les sources de Donner). Et même si Mes débuts… est plutôt un roman court au premier degré un peu nunuche (l’espion de 15 ans, c’est un peu surfait à mon goût), les idées de fond véhiculées sont extraites de la même veine que ma lecture précédente, et j’ai donc adoré aussi pour les mêmes raisons.

Dure journée. J’avais tué un homme, j’avais couché avec un autre et, entre-temps, mon père était mort. Je pleurais sur cette succession de catastrophes plus ou moins douces tandis que la voix d’Ella Fitzgerald me consolait, me berçait. Je comprenais rien aux paroles de cette grosse bonne femme, mais j’étais sûr qu’elle chantait un blues en mon honneur.