Irritation

Entre icelle qui fane un visage d’ange et y ôte un sourire joyeux pour le remplacer par le masque de la fatigue et du renoncement, sous couvert d’une implication prématurée dans une vie de famille, et l’autre qui honore la rigidité du carcan familial en imposant un baptême, clef de l’église pour la cérémonie, à son futur mari, j’ai ce soir deux raisons très présentes dans mon esprit de nourrir ma misogynie latente et mon cynisme anti-familial.

Hier était un jour où j’ai ressenti de la peine en voyant un gen bien incapable de remettre en question la différence entre l’effet et les motivations d’une loi.

Aujourd’hui était un jour où après avoir ressenti beaucoup de plaisir immédiat à regarder Hitch - Expert en séduction en compagnie agréable, j’ai été piqué par la réalité d’une vie autour de laquelle se sont fermés des barreaux solides juste après que ses yeux aient aperçu l’infinité des choses à découvrir au-delà.

Demain sera un autre jour, mais la nuit sera longue et riche en pensées néfastes… Même si je sais désormais comment les chasser (vodka, trance) ou les relativiser (en pensant aussi à toutes les choses agréables que je peux observer ou rencontrer), je suis de plus en plus irrité d’être harcelé de la sorte, désormais presque tous les jours.

En fait, il y doit y avoir quelque chose de fondamentalement inachevé dans mon passé, et mon subconscient est en train de me pousser à y penser, d’une manière désagréablement alambiquée. Je vais étudier la question.