Cœur ou cul ?

Avant-hier soir, j’étais chez un gen bien chez qui j’ai passé la nuit en toute simplicité. La séance ludique et sportive fut salutaire, j’en avais très envie et probablement besoin.

Cela étant, tandis que mes terminaisons nerveuses du goût se préoccupaient d’autres de ses terminaisons nerveuses, un jeu auquel j’étais bien content de jouer après une longue période de manque, je me suis rendu compte que par là-même j’agissais de manière fort égoïste, ne le faisant que pour me préoccuper de mon plaisir (et améliorer mon savoir-faire à l’occasion) et laissant entièrement à l’autre la responsabilité d’assurer le sien. Et ça, c’est nouveau pour moi ; je ne sais pas trop quoi en penser.

D’un côté, je ne peux nier que c’est agréable, et que l’absence de ressenti de pseudo-obligation de s’occuper de l’autre procure une sensation de liberté. D’un autre côté, je suis habitué à faire passer le confort d’autrui avant le mien, et j’ai du mal à me faire à l’idée qu’autrui peut se conforter sans mon intention.

Il faudra que j’y réfléchisse. En attendant, je suis détendu, et ça m’a aéré l’esprit.

Au fait, c’est beau la neige.