Suite

Comme prévu, ça s’est bien passé. Un petit coup de stress vers 18h, où j’avais l’impression que mes préparatifs stagnaient et que j’allais donner l’impression de quelqu’un enlisé dans son nettoyage, mais finalement résolu par ma colocataire et un invité qui d’un élan de bonté ont franchi l’obstacle « vaisselle » en redonnant un rythme rapide aux préparations culinaires qui s’ensuivirent.

Là, tout de suite, je suis allongé dans mon lit, le chat au niveau des pieds, un amoncellement de peluches à ma gauche et tout un tas de choses sales à laver derrière moi, de l’autre côté du mur (la cuisine).

Nous avons beaucoup mangé, presque trop, comme pour la boisson d’ailleurs.

(pause-dodo)

Je me réveille, il est dix heures et demie. Du matin.

Outre les souvenirs qui me reviennent en pointillés, je me rends compte d’une sensation nouvelle : je suis responsable désormais de deux êtres vivants.

Il y a le chat, dont je connais désormais le rythme ; de toutes façons, nos habitudes respectives sont assez proches, donc nous nous adaptons facilement l’un à l’autre.

Et il y a désormais la plante : mon anniversaire nous a liés, je l’ai installée devant ma fenêtre, et je vais devoir me faire petit à petit à son rythme… Car je doute qu’elle puisse s’habituer au mien. Le plus difficile, c’est que le végétal n’aime pas le froid (il me faudra chauffer un peu en permanence) et doit être humidifié régulièrement. Bah, on verra bien.