Dur dur

La semaine prochaine, formation à Lyon.

Il faut que je prépare les supports, sachant que ma semaine est déjà chargée.

Le problème de raconter ses « premières fois, » c’est que ça oblige à prendre du recul et de scruter ses souvenirs rétrospectivement. Et c’est triste, parce qu’en fait je n’ai jamais été amoureux depuis la première fois. Enfin, en tout cas pas aussi intensément, ce qui m’empêche de donner de l’importance aux relations qui ont suivi, alors qu’elles l’étaient bien (importantes).

Peut-être suis-je désormais voué à vivre une succession de relations superficielles sans lendemain, polluées par l’exigence d’émotions aussi fortes que je sais qu’elles peuvent l’être.