(pas d’imagination, pas de titre)

Je viens de passer six heures dans mon ancienne école, et probablement que j’y repasserai du temps aujourd’hui, à l’occasion d’un « rush » de projet pour les petits ninges de cette année. Vêtu de mon ancien uniforme, j’ai accompli les trois tâches fondamentales de l’assistant :

  • montrer l’exemple, en me produisant en spectacle à DDR ;
  • assister en C/Unix, en allant aider un groupe à retrouver un bug simple mais gênant, et en aidant un autre à reprendre contrôle de la configuration de son compte ;
  • aider à la logistique, en me chargeant de la cuisson d’un demi saladier de pâte à crêpes.

Je suis rentré chez moi pour prendre une pause et nourrir mon chat ; cela étant, j’ai hâte d’y retourner, pour le luxe des émotions positives provoquées par la superposition entre cette expérience et mon souvenir de celle d’il y a deux ans.

Cela étant dit, j’ai passé une semaine assez enrichissante.

Fatiguante, car je n’ai pas assez dormi : la nuit de mardi à mercredi fut agitée de cauchemars, celle de mercredi à jeudi était tranquille mais courte (soirée à l’extérieur suivie d’une projection de trois épisodes de Thierry la Fronde), et celle de jeudi à vendredi inefficace car passée dans un demi-sommeil (partage entre la nécessité de dormir et celle d’éteindre la lumière et nourrir le chat, deux choses que je ne fis qu’à quatre heures du matin, mais après en avoir passé huit à m’empêcher de dormir convenablement afin de ne pas les oublier).

Les journées se sont toutes déroulées de la même façon, c’est-à-dire avec un démarrage raide le matin, six heures d’activité d’enseignemenet debout en parlant, et deux heures de transports en communs.

Épuisante, même.

C’est pourquoi quand j’ai enfin réussi à m’oublier dans un lit confortable dans un endroit tranquille, hier soir chez ma maman après avoir discuté avec elle jusqu’à une heure tardive, j’ai pu aligner presque douze heures de sommeil, complétées de trois heures de farniente à demi éveillée et occupée à jouer à Loom (LucasArt Productions).

Il est l’heure que j’aille m’occuper de mon chat, un peu.