Les pages tournent

Je viens de finir mon repas de midi, quoique un peu décalé par rapport à l’heure normale.

Ce jour est mon dernier jour de travail cette semaine : je négociai mon congé demain en prévision d’une visite à l’EuroBSDCon 2004, congé que je prendrai en dépit du fait que je n’irai pas à cette conférence par manque de moyen de transport.

Ce jour restera un jour faste, un pivot : le matin, je suis parti de chez moi en laissant un garçon entre mes draps et dans les bras de Morphée, j’appris le midi la suppression définitive de mon compte utilisateur à EPITA, et ce soir sera fêté l’anniversaire d’un gen bien en compagnie de gens aussi bien.

Demain, rencontre d’un autre gen bien travaillant en Écosse et de visite à Paris.

Après-demain samedi, invitation le soir à une autre fête, par un autre gen bien encore. Un que je n’ai pas vu depuis la dernière fois où nous sommes sortis au restaurant avec des amis communs, et où s’est produit un clash culturel qui nous a éloignés pendant un temps.

À part un ensemble de points ponctuels qui m’attachent au temps qui passent, je me laisse flotter, et ce depuis plusieurs semaines déjà.

Je navigue à vue, j’arrive jusque là à éviter les plus gros écueils, je ne sais pas encore combien de temps cela va pouvoir durer.